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N'attendez pas d'être sur votre lit de mort pour dire ce que l'écrivain argentin, Jorge Luis Borges, a murmuré dans ses derniers instants!
"Si je pouvais vivre ma vie à nouveau, j'essaierai dans la suivante de commettre davantage d'erreurs. Je ne m'acharnerais pas à être tellement parfait; je me détendrais davantage. Je serais plus simple que je ne l'ai été; je prendrais très peu de choses tellement au sérieux. Je serais moins propre. Je prendrais davantage de risques, entreprendrais plus de voyages, regarderais plus de couchers de soleil, escaladerais plus de montagnes, nagerais dans plus de rivières. Je mangerais plus de glaces et moins de haricots. Si je pouvais vivre encore une fois, je commencerais à courir pieds nus dès le printemps, et je continuerais à courir ainsi jusqu'à la fin de l'automne. Je ferais plus de rondes sur le carrousel, jouerais plus souvent avec les enfants, si j'avais encore une fois la vie devant moi."
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Dans son livre "The top five regrets of the dying", paru à la fin de l'été 2011, l'infirmière australienne, Bronnie Ware, spécialisée dans un service de soins palliatifs où elle accompagne les derniers jours de personnes mourantes, note les cinq plus grands regrets des patients dont elle s'est occupée:
1. J'aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu'on attendait de moi.
2. Je regrette d'avoir travaillé si dur.
3. J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer mes sentiments.
4. Je regrette de n'être pas resté en contact avec mes amis.
5. J'aurais aimé m'autoriser à être plus heureux.
"Un regret étonnamment partagé. La plupart ne réalisait qu'à la fin que le bonheur était un choix." constate Bronnie Ware.
Alors, vous faites quoi ce soir?
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