mercredi 20 mars 2013

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU BONHEUR



Petite revue de presse sur la 1ère Journée Internationale du Bonheur. Les journalistes pris au dépourvu ne notent même pas l'organisation dans un mois du 1er Festi' Bonheur, le premier festival des pratiques du bonheur (Frontignan 1er au 5 Mai 2013 dans le cadre du 11e Rassemblement International des Rieurs)!

L'AN DERNIER, L'ORGANISATION DES NATIONS UNIS A PRIS UNE NOUVELLE RÉSOLUTION ET A DÉCLARÉ QUE LE 20 MARS SERAIT DÉSORMAIS LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU BONHEUR.

Ce 20 Mars 2013, pour la 1ère Journée Internationale du Bonheur, le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a fait la déclaration suivante:

"La poursuite du bonheur est à la base des entreprises humaines. Tous les peuples du monde aspirent à mener des vies heureuses et épanouissantes, à l’abri de la peur et du besoin, et en harmonie avec la nature.

Pourtant, pour beaucoup trop de gens vivant dans la misère, un bien-être matériel élémentaire demeure hors de portée. Pour bien d’autres encore, les crises socioéconomiques récurrentes, la violence et la criminalité, la dégradation de l’environnement et les menaces croissantes que font peser les changements climatiques constituent un danger permanent.

Lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio +20 qui s’est tenue l’an dernier, les États Membres de l’ONU sont convenus qu’il fallait envisager le développement durable de manière équilibrée, en prenant en compte ses trois principales composantes, à savoir la croissance économique, le développement social et la protection de l’environnement. Ils ont constaté que pour prendre des décisions de politique générale qui reposent sur des informations plus complètes, ils devraient adopter des mesures plus larges du progrès, en complément du produit intérieur brut.

Je juge encourageants les efforts entrepris par certains gouvernements pour concevoir des politiques fondées sur des indicateurs complets du bien-être et j’encourage les autres à suivre leur exemple.

Cette première Journée internationale du bonheur nous offre l’occasion de renforcer notre détermination à promouvoir un développement humain durable et sans exclusive et à renouveler notre promesse d’aider les autres. Lorsque nous contribuons au bien commun, nous nous enrichissons nous-mêmes. La compassion apporte le bonheur, et elle nous aidera à façonner l’avenir que nous voulons."
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/SGSM14872.doc.htm




•    Le texte de la Résolution des Nations Unies : «Sachant que la recherche du bonheur est un objectif fondamental de l’être humain, consciente de l’intérêt que revêtent le bonheur et le bien-être, objectifs et aspirations à caractère universel dans la vie des êtres humains partout dans le monde, et ayant à l’esprit qu’il importe de les prendre en compte dans le programme d’action publique, consciente également qu’il faut envisager la croissance économique dans une optique plus large, plus équitable et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l’élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples, [l’Assemblée générale] décide de proclamer le 20 mars Journée internationale du bonheur » :
http://www.lesoir.be/210715/article/debats/cartes-blanches/2013-03-19/bonheur-comme-finalite-du-developpement-economique-et-social

•    La Belgique célèbre la 1ère Journée Internationale du Bonheur : En Belgique, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles s'associe à l'événement en proposant une soirée-débat (en anglais) autour de ce concept universel, en partenariat avec les Nations Unies et en présence de l'ambassadeur du Bhoutan, ce royaume bouddhiste himalayen qui a adopté comme statistique officielle le bonheur national brut (BNB), un chiffre jugé plus complet et représentatif du niveau de vie réel que le produit national brut (PNB) :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1522/Societe/article/detail/1599283/2013/03/20/La-premiere-Journee-internationale-du-bonheur.dhtml

•    Mauvaise nouvelle ! Selon Globeco qui chiffre le bonheur de 60 pays, la France se place en 14e position et stagne depuis plusieurs années et... le Languedoc-Roussillon, siège de la première école de rire et de bonheur au monde, est en dernière position! Il va falloir que nous fassions des heures sup!
http://www.midilibre.fr/2013/03/19/l-equation-du-bien-etre,662760.php

•    Le bonheur en entreprise : un collaborateur heureux est 55% plus créatif, au moins 10% plus performant, six fois moins absent et neuf fois plus loyal. Et il est même prêt à allonger sa carrière de cinq à six années !
http://trends.levif.be/economie/actualite/pub-buzz/le-bonheur-comme-moteur/article-4000263995681.htm

•    Même Le Monde se met au bonheur ! Dans son Petit lexique des mots essentiels (Albin Michel, 2001), Odon Vallet explique que l'origine du mot renvoie à "Heur, évolution du latin augurium désignant l'augure, présage favorable ou non", augurium dérivant d'augeo, "augmenter", "enrichir" (aliquem augere). "Le bonheur, c'est toujours plus", poursuit-il, le rôle de l'autorité - symbolisée par Auguste - étant de "promouvoir l'abondance" :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/19/le-mot-bonheur_1849762_3234.html

•    Christophe Deshayes et Jean-Baptiste Stuchlik, «Petit traité du bonheur 2.0», :
http://www.20minutes.fr/monde/1122317-20130320-atteindre-bonheur-il-faut-voir-positif

•    "L'éducation s'apprend et se construit" :
http://www.defimedia.info/defi-quotidien/dq-societe/item/28749-journee-mondiale-du-bonheur-etre-heureux-avant-tout.html

•    Le bonheur en Europe selon l'ONU. Plus heureux au Nord qu'au Sud :
http://www.francebleu.fr/societe/bonheur/comment-mesurer-le-bonheur-417947

•    "Pour atteindre le bonheur, il faut voir le positif" :
http://www.20minutes.fr/monde/1122209-20130320-journee-internationale-bonheur-quoi-faire 

mardi 19 mars 2013

LE BONHEUR GRACE A LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE !


Voici un post proposé par la rigologue Sandrine Damez qui vient d'être enthousiasmée par une conférence sur les possiblités infinies et permanentes d'évolution de nos croyances.

La sinistrose n’est pas une fatalité, vive la plasticité cérébrale !

Semaine du cerveau
Lyon, le mercredi 13 mars 2013. Nous sommes en pleine semaine du cerveau, manifestation annuelle organisée pour partager avec le grand public les avancées de la science dans le domaine des neurosciences. Ce soir, c’est Soirée théâtrocervicale à moins qu’elle ne soit cérébrothéâtrale ! Intriguée et amusée par l’intitulé de l’évènement, fascinée par l’association d’un doctorant-chercheur (Gaëtan Sanchez) et d’un metteur en scène (Claire Truche) sur les planches, je me rends à ce rendez-vous insolite qui a lieu dans les sous-sols de la bibliothèque du Bachut. D’une voix très docte, le professionnel du cerveau nous explique en termes scientifiques (pourtant déjà quelque peu vulgarisés, Dieu merci !) ce que la comédienne nous dévoile en termes et exemples propre à enthousiasmer les plus néophytes…

Et voici le message d’espoir délivré
Les informations dont nous disposons, sources de nos connaissances, sont constituées de nos perceptions, elles-mêmes récoltées par nos sensations et donc nos sens. Mais ces perceptions dépendent de notre histoire personnelle proche et… moins proche (sous-entendu certains le ferait remonter au moment de leur/la création ?! CQFD…). La réalité est donc subjective et personnelle. Pour qu’elle soit commune, il faut qu’il y ait un consensus. Bref, nous sommes tous des petits dieux, la vision que nous avons du cube dépend de la place que nous occupons…

Notre cerveau traite le désordre comme toute information 
L’une des tâches du cerveau est de construire des représentations, établir des modèles. Et nous sommes entourés de désordre, celui-ci étant constitutif de la vie. Donc lorsqu’un désordre survient, notre cerveau traite le désordre comme toute information : sous forme de prédictions (ce sont les réflexes probabilistes) afin de donner du sens au désordre et, ainsi, de l’intégrer dans le modèle ou de réajuster le modèle par rapport à cette nouvelle information.

Bref, rien n’est figé !
D’ailleurs, notre cerveau est programmé pour déjouer les surprises (qui sont des signaux d’alerte) grâce aux tentatives de prédiction maximalisée. Le but ? La survie ! Et notre cerveau est doté également d’un outil fondamental : la capacité de détecter la vraisemblance. Celle-ci permettant le déplacement de la réalité. Bref, rien n’est figé ! Nos modèles de représentations peuvent évoluer !

C’est la plasticité cérébrale !
Et d’ailleurs, nous sommes biologiquement programmés pour choisir des modèles extérieurs au nôtre si le nôtre ne nous convient plus : les neurones miroirs sont des éléments physiologiques permettant de choisir comme modèle l’autre à travers ses actions mais aussi lorsqu’on l’observe et peut-être même quand on l’entend parler… d’où l’empathie… d’où l’importance des mots… Et tout ceci, c’est la plasticité cérébrale !

D’où l’importance des Clubs de Bonheur où les gens peuvent venir chercher de nouveaux outils pour construire un nouveau modèle de vie !!!

Sandrine DAMEZ, 
Formatrice en prépa concours médicaux, paramédicaux et sociaux et rigologue

jeudi 7 mars 2013

ARGENT ET BONHEUR : LES DERNIÈRES ÉTUDES SCIENTIFIQUES


crédit : Reuters

Le site Atlantico revient sur une nouvelle étude qui contredit les travaux de psychologie positive jusqu'alors en vigueur  qui expliquaient que les richesses intérieures nous rendent plus heureux que les biens matériels, la preuve étant qu'alors que l'économie américaine a doublé depuis les années 70, le niveau de bien-être des Américains a diminué.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/argent-fait-vraiment-bonheur-6-lecons-retenir-nouvelle-etude-sujet-605988.html#QxBmX0AGSP5jXJK9.99

L'argent fait vraiment le bonheur : 6 leçons à retenir d'une nouvelle étude sur le sujet


1- Plus les pays sont riches, plus ils sont heureux
2- Mais la progression du bonheur n'est pas parallèle à l'argent gagné
3-  Les pays riches deviennent plus heureux quand ils deviennent plus riches
4- Il n'y a pas de "plateau du bonheur"
5- Le cas de l'Europe : une croissance régulière du degré de satisfaction et une croissance régulière des revenus
6-  Le cas des Etats-Unis : l'iniquité des salaires est une "taxe" sur le bonheur


Rappel sur le paradoxe d'Easterlin

Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Easterlin

Le paradoxe d’Easterlin tient son nom de l’économiste qui l’a mis en évidence en 1974 : une hausse du PIB ne se traduit pas nécessairement par une hausse du niveau de bien-être ressenti par les individus. Les explications avancées font notamment appel au paradoxe de l'abondance. Le paradoxe d’Easterlin est l'une des réflexions à la base de l'économie du bien-être.

Richard Easterlin a mis en évidence le fait qu'une fois qu'une société a atteint un certain seuil de richesse, la poursuite de son développement économique est sans influence sur l'évolution du bien-être moyen de sa population. Ou du moins, l'effet n'a cours que sur une partie seulement de cette dernière. L'évolution de ce bonheur est en réalité, selon Easterlin, à mettre en corrélation relative avec celle de la richesse des membres les plus fortunés de la société. En clair, ce sont ces derniers qui sont les plus heureux, mais uniquement parce que l'augmentation de l'inégalité leur permet de progresser économiquement plus vite que le reste de la population ; cela signifie donc qu'un membre d'une société dont l'évolution de la fortune se situe dans la moyenne ne se déclarera pas plus heureux, à l'inverse des éléments qui progressent plus rapidement. C'est donc, plus prosaïquement, le revenu relatif, et non sa progression brute, qu'il convient de prendre en compte.

Cette relativité de l'évolution (pourtant existante) du sentiment de bien-être, comparativement à la croissance économique, aboutit donc à un paradoxe.


Le paradoxe d'Easterlin remis en cause 

Une étude de 2008 de Justin Wolfers et Betsey Stevenson, montrant à l'aide de données individuelles collectées dans un grand nombre de pays qu'il existe bien un lien entre le PIB par habitant et le degré de satisfaction des individus.

Dans une nouvelle étude de 2013, les chercheurs Daniel W. Sacks, Betsey Stevenson et Justin Wolfers expliquent que les personnes ayant de meilleurs revenus ressentent un bien-être supérieur, où qu'ils soient sur l'échiquier social. Et ce sans qu'il n'y ait de barrière maximale.

Source (en anglais) : http://www.theatlantic.com/business/archive/2013/01/yes-money-does-buy-happiness-6-lessons-from-the-newest-research-on-income-and-well-being/267016/#

Que tout cela ne vous fasse pas oublier que l'essentiel est tout de même de cultiver ses richesses... intérieures!