samedi 12 janvier 2013

COMMENT J'AI VAINCU UNE FRINGALE DE CHOCOLAT


REPERDRE LES KILOS PRIS PENDANT LES FÊTES EN TROIS SEMAINES! JOUR 6

Aujourd'hui partage de Reiki à l'Ecole du Rire et du Bonheur. Les stages sont des pièges à kilos à cause des pauses. Quand je reçois, j'adore que ces moments soient chaleureux, conviviaux et gourmands. Je choisis des thés et des tisanes (j'adore cela) et des "grignotages" (évidemment j'adore aussi cela et c'est là que ça se gâte).

Je me dis: ni galette des rois, ni chocolats, ni biscuits et juste des clémentines et quelques fruits secs. Mais très bons les fruits secs évidemment. Et, toujours évidemment, devinez, j'adore les fruits secs aussi! Mon père, qui pesait 150 kilos, disait : "Si je trouve un aliment que je n'aime pas, j'en remplis la maison et je pourrais peut-être enfin maigrir!" Dans cette famille on aime en grand. En gros...

Les copines arrivent avec d'incroyables chocolats comme je n'en ai jamais vus, "Un amour de cerise" je crois, une griotte séchée enrobée de cacao, sans alcool. Je ne vais pas passer à côté d'un éventuel délice pareil ! J'en goûte une... C'est délicieux. Juste une deuxième et vlan l'envie de sucré que j'annihilais scrupuleusement, jour après jour depuis cinq jours, est relancée et je grignote des fruits secs!

Pas trop contente de moi. Mais bon ce dérapage à été bref puis je me plonge pour le reste de la journée dans les délices du Reiki.

Le soir, je rectifie le tir et prends sagement et avec un véritable plaisir, un filet de poisson, quelques asperges et un bol de soupe de légumes anciens très goûteux et je bouquine tranquillement.

VERS 22H SURVIENT LA FRINGALE DE CHOCOLAT.


Les fruits secs de l'après-midi ont réveillé le monstre. J'ai une envie irrépressible de sucre et de chocolat. Je connais trop bien ce moment de fin de journée de grande vulnérabilité où je craque et où je peux anéantir en quelques bouchées les efforts de plusieurs jours de maîtrise.

Je pense à vous, je pense à ce blog qui ne dure que trois semaines, et cela me donne le courage de trouver une parade : je dois résister au chocolat au moins ces 21 jours où je me suis engagée publiquement à reperdre les kilos pris pendant les fêtes. Et puis je ne suis pas privée de chocolat : outre les dizaines absorbés pendant les fêtes j'en ai encore mangé cet après-midi même !

Parfait, j'ai envie de grignoter, très bien, je vais prendre un ou deux bâtonnets de surimi et cela devrait faire l'affaire. Comme ça la frustration sera plus faible que si je me retiens de manger quoi que ce soit. Assez fière de ce moment de "volonté", je me lève du canapé et me dirige vers le frigidaire.

ET ALORS LE MIRACLE ARRIVE.


Après six jours de programme "Maigrir en riant" où j'ai mangé en pleine conscience chaque bouchée (y compris les chocolats et les raisins secs de l'après-midi), ne commençant que lorsque j'ai faim, interrompant aussitôt que je n'avais plus faim même au milieu d'une assiette, j'ai reperdu pratiquement les trois kilos pris pendant les fêtes et j'ai donc complètement dégonflé et "évaporé" l'excédent d'eau qui me rendait bouffie.

En me levant du canapé, je prends conscience de cet allégement. Je suis surprise mais j'aime cette sensation que j'attends depuis plusieurs jours. La séance de Reiki de l'après-midi a dû aussi aider les choses. Je me sens bien, juste, moi-même. Finis la sensation de lourdeur incroyable de la fin des vacances de Noël, les ballonnements, les tissus infiltrés d'eau, le jean trop serré. Tout à coup, avec seulement trois petits kilos en moins, je me sens légère. Et j'aime ça!

Je m'arrête debout au milieu du salon et je prends le temps de savourer ce bien-être à l'intérieur de mon corps, le creux sous les côtes qui se redessine, l'estomac qui est vide sans que j'ai faim.  J'inspire doucement ce plaisir. J'aime tellement cette sensation d'espace en moi que je n'ai plus aucune envie de la remplir.

Avant -mais c'était avant..., je n'avais pas conscience de cette sensation de vide et dès qu'elle apparaissait je m'emplissais immédiatement avec n'importe quoi, de manière totalement inconsciente. Peur du vide en moi. Peur tout court. Maintenant j'aime cette sensation d'espace. J'ai besoin d'espace pour créer. Autour de moi et en moi aussi.

J'arrive devant le frigidaire. Mais je n'ai plus envie des bâtonnets de surimi, ni de chocolat, ni de quoi que ce soit d'autre.

J'AI JUSTE ENVIE DE SAVOURER ENCORE CETTE SENSATION D'ESPACE LIBRE AU CREUX DE MON VENTRE.

Un sentiment nouveau se glisse en moi, quelque chose qui n'a rien à voir avec la fierté de remplacer le chocolat par le surimi mais plutôt une sorte de sérénité d'être en paix avec mon corps. Un sentiment de puissance aussi de ne pas avoir besoin de quelque chose d'extérieur pour me remplir, d'être bien juste avec moi –même, de pouvoir remplir ce creux avec une autre énergie que celle de la nourriture.

Plus besoin de "remplacer" le chocolat par le surimi, de faire semblant, de me leurrer. C'est possible, bien sûr, et c'est un premier pas très efficace. Mais au bout d'un moment c'est très coûteux en énergie car c'est de l'ordre de la volonté, du forcing, du leurre.

La sensation qui m'habite alors est différente. Je ne suis plus dans le registre de la VOLONTÉ mais dans celui de la TRANSFORMATION, plus dans celui du DEVOIR mais dans celui du PLAISIR. Et ça, ça change tout! Absolument tout.

À force de me comporter différemment de ce que l'obèse que j'étais faisait, à force de copier les comportements des gens équilibrés avec la nourriture qui m'entourent, je commence à devenir l'une d'entre eux, réellement.

Et évoluer petit à petit vers le meilleur de soi-même est exactement l'objet de la rigologie. Perdre du poids avec plaisir, c'est cela le programme Maigrir en riant.

À demain !

ACCÈS A L’INTÉGRALITÉ DES 21 JOURS DE LA CURE MAIGRIR EN RIANT 
POUR REPERDRE LES KILOS PRIS PENDANT LES FÊTES :

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