mardi 19 mars 2013

LE BONHEUR GRACE A LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE !


Voici un post proposé par la rigologue Sandrine Damez qui vient d'être enthousiasmée par une conférence sur les possiblités infinies et permanentes d'évolution de nos croyances.

La sinistrose n’est pas une fatalité, vive la plasticité cérébrale !

Semaine du cerveau
Lyon, le mercredi 13 mars 2013. Nous sommes en pleine semaine du cerveau, manifestation annuelle organisée pour partager avec le grand public les avancées de la science dans le domaine des neurosciences. Ce soir, c’est Soirée théâtrocervicale à moins qu’elle ne soit cérébrothéâtrale ! Intriguée et amusée par l’intitulé de l’évènement, fascinée par l’association d’un doctorant-chercheur (Gaëtan Sanchez) et d’un metteur en scène (Claire Truche) sur les planches, je me rends à ce rendez-vous insolite qui a lieu dans les sous-sols de la bibliothèque du Bachut. D’une voix très docte, le professionnel du cerveau nous explique en termes scientifiques (pourtant déjà quelque peu vulgarisés, Dieu merci !) ce que la comédienne nous dévoile en termes et exemples propre à enthousiasmer les plus néophytes…

Et voici le message d’espoir délivré
Les informations dont nous disposons, sources de nos connaissances, sont constituées de nos perceptions, elles-mêmes récoltées par nos sensations et donc nos sens. Mais ces perceptions dépendent de notre histoire personnelle proche et… moins proche (sous-entendu certains le ferait remonter au moment de leur/la création ?! CQFD…). La réalité est donc subjective et personnelle. Pour qu’elle soit commune, il faut qu’il y ait un consensus. Bref, nous sommes tous des petits dieux, la vision que nous avons du cube dépend de la place que nous occupons…

Notre cerveau traite le désordre comme toute information 
L’une des tâches du cerveau est de construire des représentations, établir des modèles. Et nous sommes entourés de désordre, celui-ci étant constitutif de la vie. Donc lorsqu’un désordre survient, notre cerveau traite le désordre comme toute information : sous forme de prédictions (ce sont les réflexes probabilistes) afin de donner du sens au désordre et, ainsi, de l’intégrer dans le modèle ou de réajuster le modèle par rapport à cette nouvelle information.

Bref, rien n’est figé !
D’ailleurs, notre cerveau est programmé pour déjouer les surprises (qui sont des signaux d’alerte) grâce aux tentatives de prédiction maximalisée. Le but ? La survie ! Et notre cerveau est doté également d’un outil fondamental : la capacité de détecter la vraisemblance. Celle-ci permettant le déplacement de la réalité. Bref, rien n’est figé ! Nos modèles de représentations peuvent évoluer !

C’est la plasticité cérébrale !
Et d’ailleurs, nous sommes biologiquement programmés pour choisir des modèles extérieurs au nôtre si le nôtre ne nous convient plus : les neurones miroirs sont des éléments physiologiques permettant de choisir comme modèle l’autre à travers ses actions mais aussi lorsqu’on l’observe et peut-être même quand on l’entend parler… d’où l’empathie… d’où l’importance des mots… Et tout ceci, c’est la plasticité cérébrale !

D’où l’importance des Clubs de Bonheur où les gens peuvent venir chercher de nouveaux outils pour construire un nouveau modèle de vie !!!

Sandrine DAMEZ, 
Formatrice en prépa concours médicaux, paramédicaux et sociaux et rigologue

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