jeudi 7 mars 2013

ARGENT ET BONHEUR : LES DERNIÈRES ÉTUDES SCIENTIFIQUES


crédit : Reuters

Le site Atlantico revient sur une nouvelle étude qui contredit les travaux de psychologie positive jusqu'alors en vigueur  qui expliquaient que les richesses intérieures nous rendent plus heureux que les biens matériels, la preuve étant qu'alors que l'économie américaine a doublé depuis les années 70, le niveau de bien-être des Américains a diminué.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/argent-fait-vraiment-bonheur-6-lecons-retenir-nouvelle-etude-sujet-605988.html#QxBmX0AGSP5jXJK9.99

L'argent fait vraiment le bonheur : 6 leçons à retenir d'une nouvelle étude sur le sujet


1- Plus les pays sont riches, plus ils sont heureux
2- Mais la progression du bonheur n'est pas parallèle à l'argent gagné
3-  Les pays riches deviennent plus heureux quand ils deviennent plus riches
4- Il n'y a pas de "plateau du bonheur"
5- Le cas de l'Europe : une croissance régulière du degré de satisfaction et une croissance régulière des revenus
6-  Le cas des Etats-Unis : l'iniquité des salaires est une "taxe" sur le bonheur


Rappel sur le paradoxe d'Easterlin

Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Easterlin

Le paradoxe d’Easterlin tient son nom de l’économiste qui l’a mis en évidence en 1974 : une hausse du PIB ne se traduit pas nécessairement par une hausse du niveau de bien-être ressenti par les individus. Les explications avancées font notamment appel au paradoxe de l'abondance. Le paradoxe d’Easterlin est l'une des réflexions à la base de l'économie du bien-être.

Richard Easterlin a mis en évidence le fait qu'une fois qu'une société a atteint un certain seuil de richesse, la poursuite de son développement économique est sans influence sur l'évolution du bien-être moyen de sa population. Ou du moins, l'effet n'a cours que sur une partie seulement de cette dernière. L'évolution de ce bonheur est en réalité, selon Easterlin, à mettre en corrélation relative avec celle de la richesse des membres les plus fortunés de la société. En clair, ce sont ces derniers qui sont les plus heureux, mais uniquement parce que l'augmentation de l'inégalité leur permet de progresser économiquement plus vite que le reste de la population ; cela signifie donc qu'un membre d'une société dont l'évolution de la fortune se situe dans la moyenne ne se déclarera pas plus heureux, à l'inverse des éléments qui progressent plus rapidement. C'est donc, plus prosaïquement, le revenu relatif, et non sa progression brute, qu'il convient de prendre en compte.

Cette relativité de l'évolution (pourtant existante) du sentiment de bien-être, comparativement à la croissance économique, aboutit donc à un paradoxe.


Le paradoxe d'Easterlin remis en cause 

Une étude de 2008 de Justin Wolfers et Betsey Stevenson, montrant à l'aide de données individuelles collectées dans un grand nombre de pays qu'il existe bien un lien entre le PIB par habitant et le degré de satisfaction des individus.

Dans une nouvelle étude de 2013, les chercheurs Daniel W. Sacks, Betsey Stevenson et Justin Wolfers expliquent que les personnes ayant de meilleurs revenus ressentent un bien-être supérieur, où qu'ils soient sur l'échiquier social. Et ce sans qu'il n'y ait de barrière maximale.

Source (en anglais) : http://www.theatlantic.com/business/archive/2013/01/yes-money-does-buy-happiness-6-lessons-from-the-newest-research-on-income-and-well-being/267016/#

Que tout cela ne vous fasse pas oublier que l'essentiel est tout de même de cultiver ses richesses... intérieures!

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